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Coupe du monde 2022

Publié le 12/12/2022

Ce dimanche après-midi, à 16 heures, on s'approchera du clap de fin de la Coupe du monde de football au Qatar. Une 22ème édition qui opposera la France à l'Argentine, toutes deux doublements étoilés, mais dont les enjeux sont différents d'une équipe à l'autre. 

Qui obtiendra une nouvelle étoile ? Dimanche, à l'issue de la finale France-Argentine, qui débutera à 16 heures, l'une des deux sélections nationales sera sacrée pour la troisième fois championne du monde.

Une rencontre ultra-serrée pour laquelle Raul Prinsi et Sebastian Escobar ont déjà tranché. Le cœur de ces deux franco-argentins installés en Haute-Vienne balance pour leur pays natal et leur nouveau dieu : Messi. 

La seule chose que l'on a, c'est Lionel et Di Maria blessé

« Aujourd'hui, dans les écoles, tous les enfants portent un maillot de Messi, c'est une idole, il n'a pas besoin de gagner pour être consacré », s'enquit Sébastian Escobar, professeur et fondateur de l'association de danse Art Tango à Limoges. La finale de dimanche est plus que jamais pour les Argentins le match de Messi. « La pression est immense pour lui, à cause du duel avec Mbappé et aussi parce que quelque part, son équipe joue cette coupe pour lui », poursuit Raul Prisi.

Face aux Bleus "archi favoris", l'Albiceleste peine à convaincre Sébastien Escobar, supporter chevronné, de son potentiel à remporter la victoire. « À part Messi, nos joueurs ne font pas partie de championnats prestigieux comme les Français. » « Autant la France peut s'en sortir sans Mbappé, mais l'Argentine a besoin de Messi », appuie Raul Prisi. « La seule chose que l'on a, c'est Lionel et Di Maria blessé », ironise Sébastien Escobar.

Pour l'un comme pour l'autre, « si Messi fait un miracle, ce sera le deuxième dieu des Argentins ». 

« En Argentine, le foot est une échappatoire"

« Je suis un terrible supporter de foot, depuis toujours », lâche Sebastian Escobar. Comme la majorité des Argentins. Dans la deuxième puissance économique d'Amérique du Sud, loin derrière le Brésil, le foot est plus qu'un loisir, c'est une véritable religion. « C'est notre échappatoire. Le seul rêve au quotidien que nous ayons, ce sont les matchs de foot... », confie Sébastien Escobar, venu s'installer à Limoges il y a 22 ans. À tel point que l'une des premières mesures prise par l'ex-présidente Cristina Fernández de Kirchner fut de rendre publique la diffusion des matchs à la télévision, précédemment cantonnés aux canaux cryptés. « Elle les a toutes nationalisées, c'est dire l'importance du foot pour nous », s'exclame Sebastian. Une bouffée d'espoir dans un pays où l'inflation culminait à 71 % entre juillet 2021 et juillet 2022. 

« Le peuple argentin vit une situation très difficile, cette victoire serait l'occasion d'avoir les yeux du monde rivés sur nous », espère Raul Prisi, ému d'évoquer le contexte moribond de son pays, peu médiatisé. « J'écoute beaucoup la radio et regarde la télévision, mais on approfondit peu sur l'état de l'Argentine », déplore Sebastian. « Les crises économiques sont maladives chez nous, elles reviennent tous les dix ans, c'est comme un syndrome. Je n'ai jamais connu l'Argentine sans. »

Pour les deux supporters, cette victoire serait une belle façon de panser les plaies de leur pays natal. « Au vu de leur parcours, je pense que les Français vont gagner, mais une de nos qualités en Argentine est de garder espoir jusqu'au bout », conclut Sebastian. Rendez-vous tout à l'heure, à 16 heures pétantes. 

 Sarah Younan

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