CAP SUR L'ECOLE !
La Ville de Limoges est en charge de 60 écoles maternelles et élémentaires réparties sur 33 sites à travers Limoges. Les élèves y ont fait leur rentrée en septembre au sein de 425 classes (157 maternelles et 268 élémentaires). Avec une enveloppe de 32 millions d’euros, les principales dépenses réalisées par la Ville concernent le personnel des écoles (hors enseignants), les achats de fournitures et matériels, les fluides, les travaux qui sont réalisés tout au long de l’année et les sorties scolaires. 33 % du budget est consacré aux activités périscolaires (restauration, garderie, études, …). Cette année, 1 classe a ouvert à l’élémentaire Les Bénédictins, 1 à l’école primaire Dautry et 1 à l’école primaire Bellevue (spécialisée dans les troubles de la fonction auditive).
Apprendre en s’amusant
À la maternelle Blanchot, les élèves des 5 classes de l’école sont pour ainsi dire comme des coqs en pattes dans un établissement tout juste rénové et où chacun trouve progressivement ses repères. « Cette année, l’affluence des élèves nous a poussé à créer 3 classes triple niveau avec des enfants de 3 à 5 ans, précise la directrice, Véronique Dessagnes. Mais ce sont des classes dites dédoublées, avec une quinzaine d’élèves, pour apporter une qualité d’apprentissage optimale. En maternelle, poursuit la directrice, les apprentissages des bases rythment la journée. Très axés sur le jeu, ils deviennent de plus en plus complexes plus l’enfant grandit. Au début, ils reconnaissent une feuille, puis travaillent sur les sons qu’ils entendent dans les mots. Dès la moyenne section, les lettres sont apprises et on essaie de compter de plus en plus loin. À l’école, la notion de vivre ensemble et l’acquisition de plus d’autonomie au fil de leur parcours sont aussi travaillées.
Une école pour être soi
D’ailleurs, le bien-être des élèves n’est pas oublié et fait même partie des actions qui suscitent un vif intérêt, puisqu’elles s’inscrivent dans le cadre d’un projet intitulé Une école pour être soi. Ces actions reposent sur des temps de médiation animale par exemple, sur des travaux avec les parents au sujet de l’environnement, du respect et de l’animation du quartier. Les enfants vont aussi au bois de La Bastide, s’imprégner de ce lieu pas si éloigné et pourtant très méconnu. L’objectif est de leur faire comprendre que pour être bien soi-même, il faut être bien dans son milieu », conclut Véronique Dessagnes. Autre avantage non négligeable pour les enfants, la possibilité de prendre le repas du midi sur place, dans un restaurant scolaire qui leur est désormais dédié. Le déjeuner est plus calme, la sieste plus sereine, ils se réveillent plus tôt pour participer à d’autres activités avant de rentrer à la maison.
S’investir auprès des élèves
Arnaud Roux est également fier de l’attention qui est portée aux enfants en situation de handicap à l’école Victor-Hugo. Leur parcours est le fruit du travail de toute une équipe qui s’investit. Et même si 7 AESH* sont en poste pour accompagner les professeurs, faire la classe demande une autre organisation, surtout en maternelle. D’autres partenariats avec les services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), les travailleurs sociaux, l’Hôpital mère enfant ou la PMI participent à leur inclusion. En revanche, comme le constate Arnaud Roux, les temps d’intervention des effectifs de soutien à la scolarité des élèves en situation de handicap** ayant baissés, ce sont les équipes en poste qui doivent compenser. * Accompagnants d’élèves en situation de handicap ** Les enseignants spécialisés et les psychologues des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté de l’Éducation nationale (RASED) interviennent auprès des élèves d’écoles maternelles et élémentaires en grande difficulté en complément du travail des enseignants dans les classes.